Contenu de cette page :
Niveau océanique et climat.
Les humaines provoquent le réchauffement climatique !
Les relevés météo.
Gulf Stream et glaciation dans l'hémisphère nord.
Climat passé et à venir sur Terre.
Forum pour débattre du climat.
Et si, en cette fin de période interglaciaire, un court réchauffement provoquait un ralentissement du Gulf Stream puis une glaciation !
Il faut savoir que les glaciations sont des événements cycliques, ce ne sont pas des éventualités. Le seul élément qui prête à spéculation c'est le retard de la prochaine, ce qui ne la rend pas inévitable. L'actualité climatique sème le doute.
La thèse officielle est celle du réchauffement climatique, mais est-ce que les politiques peuvent vraiment ne pas connaître cette alternative potentiellement dévastatrice pour l'humanité !? Le réchauffement climatique "historique" provoqué par les humains prête d’ailleurs à spéculation quand on étudie le passé.
Pour résumer cette page :
Le climat est fait de cycles divers dont les effets se retranchent ou s’ajoutent. On peut commencer par le cycle solaire bien connu de 11 ans, qui se transforme parfois en grands minima et provoque des miniglaciations (minimum de Maunder) que certains redoutent pour le cycle 25. On dit que les minimums solaires augmentent l’ennuagement par l’affaiblissement du champ magnétique et que cela fait baisser la température. Mêmes conséquences avec le cycle galactique de 130 millions d’années qui influence le climat. La présence de glace sur Terre indique que nous sommes dans une grande période glaciaire galactique, ce que ne contrediront pas les dinosaures ! On parle aussi d’un cycle de trente ans, probablement solaire, et on dit que le soleil fait actuellement surchauffer tout notre système solaire.
Les courants marins ont des cycles qui peuvent durer des millénaires, on pourrait avoir une mauvaise surprise avec des océans qui stockent 2000 fois plus d’énergie que l’atmosphère.
Mais c’est l’arrêt du Gulf Stream suite au réchauffement climatique qui inquiète le plus.
Le volcanisme provoque de nombreux refroidissements climatiques courts, les éruptions ont des cycles longs.
Les cycles orbitaux provoquent une alternance de périodes froides sur 100 000ans et de périodes interglaciaires de 10 000ans (Milankovitch) dont nous sommes justement sur la fin. Ce cycle est bien visible quand on regarde la courbe de variation du niveau marin, moins 120m en période froide ; l’interglaciation est ascendante lisse, une glaciation est descendante chaotique. Le niveau océanique est le meilleur moyen d’observer les changements globaux de température.
En période froide les nombreux changements climatiques sont amples et violents. On nous alarme actuellement pour une montée du niveau marin de 2mm/an, en période froide le niveau peut changer de 10mm/an, on imagine la vitesse du réchauffement correspondant ! La vitesse de réchauffement actuelle n’a rien d’exceptionnelle si on regarde sur 100 000ans.
Le réchauffement climatique est provoqué par les humains et la mer va bientôt monter de cinq mètres ! Ce niveau était, naturellement, de deux mètres supérieur à l’actuel pour la dernière interglaciation, avec deux degrés en plus ! Le réchauffement climatique naturel n’est pas encore fini.
Depuis 2017 il y a eu beaucoup de canicules et de records de chaleur, on parle moins des records de froid et de contraste durant cette période, par exemple au Canada, USA, tant que ça n’arrive pas en France ! La modeste discordance climatique actuelle est due au réchauffement, c’est aussi une caractéristique des périodes froides !
Niveau océanique et climat :
Il faut savoir que le niveau océanique dépend de la température globale, donc des cycles de glaciations.
Ce réchauffement a commencé à -20 000a mais on considère qu'une période chaude commence 10 000a plus tard (inertie de l’énorme quantité de glace).
source
Puisque notre période chaude a commencée il y a 10 000a, elle doit s'achever maintenant d’après les vestiges des précédentes interglaciations. Pas d'inertie sans glace, la chaleur de surface part facilement vers l'espace, un peu de neige amplifie l’albédo, l'eau froide de la déglaciation refroidit encore les océans, la courbe océanique est le reflet du changement d'inclinaison de la Terre, si le niveau marin ne monte plus la température atmosphérique baisse rapidement, il n'y a aucun effet tampon comme pour une fin de glaciation.
Les humaines provoquent le réchauffement climatique !
Le réchauffement correspond aussi à une modification de l'activité solaire, celle-ci réchauffe la terre dans un ordre de grandeur correspondant à celui attribué au dioxyde de carbone humain ! Notre contribution serait donc marginale, selon les Russes, et ne ferait que coïncider avec une activité naturelle : les fondements du réchauffement climatique sont faux ! Mais pour la majorité des scientifiques : le réchauffement climatique est dû à une augmentation de l'effet de serre provoqué par les humains.
Et si une augmentation de l'insolation suffisait à provoquer un dégazage du dioxyde de carbone dissous en mer depuis des millions d'années ? La cause supposée du réchauffement deviendrait une conséquence faiblement amplificatrice.
Le phénomène solaire n'est pas durable et nous saurons bientôt si les simulateurs fonctionnent avec de mauvaises informations. Il n'est d'ailleurs pas raisonnable de prétendre simuler le climat du futur, alors que nous ne comprenons pas complètement la logique des glaciations du passé. Des simulations de l'atmosphère terrestre tournent en permanence, ce sont pourtant les courants marins qui décident principalement du climat sur terre : l'énergie thermique stockée dans les océans est de 2000 fois supérieures à celle stockée dans l'atmosphère. La contribution humaine par le biais des combustibles fossiles est mineure. 4 % au grand maximum du CO2 atmosphérique ; pour certains scientifiques la vapeur d'eau contribuerait pour 98% à l'effet de serre et le dioxyde de carbone pour 2% seulement. Les seules informations fiables, mais insuffisantes, auquel nous pouvons prétendre sont donc celles qui viennent du passé :
-les fleurs "fraîchement" broutées par un mammouth impliquent un refroidissement rapide et durable du climat : brusque changement des courants atmosphériques, cause volcanique ou solaire ?
-les soubresauts du soleil ont une influence complexe et forte sur notre climat.
-d'un point de vue orbital, nous sommes à la fin d'un cycle chaud, donc...
-le CO2 a aussi accompagné les réchauffements naturels du passé : plus conséquence que cause apparemment !
-les prévisions du GIEC sont mauvaises, le GIEC n'est pas crédible !
-la planète a connu depuis 10 000 ans des périodes plus chaudes que ce que l’on nous prédit aujourd’hui comme une catastrophe.
-la tendance de la courbe, ci-dessous, n'a pas besoin de commentaires !
D'après une étude récente : le trou dans la couche d'ozone en Antarctique augmente la quantité de pluie et de neige jusqu'en Australie ; les nuages bas consécutifs et la neige provoquent un refroidissement important dans l’Hémisphère Sud !
Les relevés météo.
Les records climatiques sont relatifs à des relevés météo qui ont moins de 130 ans, trop récents pour avoir une signification véritable. Surtout que les capteurs météo d'origine se sont doucement retrouvés en ville où la température est devenue nettement supérieure à celle de la campagne. La faute à la forte démographie du 20e siècle, à l'urbanisation, au chauffage devenu continu, à l'explosion du nombre de véhicules... Nos "records" de chaleur sont de plus bien ridicules quand on les compare aux écrits anciens.
À la météo on parle constamment de normales et de moyennes, mais c'est un non-sens de dire qu'une température est supérieure à une moyenne glissante décennale qui élimine les écarts représentatifs. Le climat est fait d'extrêmes, une moyenne les nivelle, mais il n'y aurait plus rien à dire en comparant nos mesures aux extrêmes d'une période fixe de cent ans.
Glaciation et méditerranée de plus en plus salée selon Johnson, a90 (Traduction machine)
Il y a environ 150.000 ans, une période glaciaire anormale a été déclenchée par une mer méditerranéenne très salée. Un scénario qui se reproduit aujourd'hui, ce qui pourrait provoqué l'extension de inlandsis dans les décennies à venir, selon une étude à l'université du Minnesota de Robert Johnson
Johnson est peu disposé à prévoir exactement comment le réchauffement climatique et autres paramètres globaux externe joueront sur le climat. Et il dit que la salinité grandissante de la méditerranée est un avertissement claire que les modèles atlantiques de circulation changeront d'une manière qui favorise la croissance de inlandsis."
Le réchauffement global peut réellement aider la nouvelle croissance de inlandsis, parce que la croissance dépend moins des températures froides que d'un fort approvisionnement en humidité des terres nordiques, par de grosses chutes de neige, a dit Johnson, qui a plus tôt cette année édité ses arguments dans un livre, " des secrets des périodes glaciaires.
"La période glaciaire il y a 150.000 ans était anormale parce qu'elle s'est produite quand la quantité de lumière du soleil d'été frappant des latitudes tempérées et tropicales était maximum--un phénomène que la théorie la plus en avant sur les glaciations ne peut pas expliquer. " Selon la théorie largement admise de Milankovitch, quand l'hémisphère nord a beaucoup d'énergie solaire supplémentaire pendant l'été, on s'attend à ce que de la glace glaciaire rétrécisse " a dit Johnson. " Mais entre 160.000 et 150.000 ans, l'énergie solaire était près du maximum à toutes les latitudes en-dessous de 65 degrés, pourtant les glaciers se sont développés et se sont rejoint de l' Eurasie nordique à l'Irlande jusqu'au fleuve de Lena en Sibérie orientale. La salinité de l'eau méditerranéenne a joué un rôle important pour la glaciation, et une salinité élevée semblable pourrait décaler le climat vers une nouvelle période glaciaire au Canada maintenant.
"Comment cela fonctionne : Au détroit du Gibraltar,les écoulements d'eau méditerranéens profonds et salés coule vers l'Océan atlantique nord en se mélangeant, en remontant, à l'eau de surface salée du courant du Golfe . Aujourd'hui une partie de ce mélange coule à l'ouest dans le sud-ouest de mer de Labrador du Groenland, et une grande partie coule également au delà des Iles Féroé, l'Ecosse et par la suite dans l'océan arctique. Il y a environ 160.000 ans, une période glaciaire était déjà en cours, et les mers est et ouest du Groenland étaient très froides. Mais la salinité du mélange atteignant le Labrador a rendu l'eau assez dense pour descendre facilement une fois refroidie en hiver, et le mélange salé plus chaud de rechange a maintenu le sud de la mer du Groenland relativement chauds.
" habituellement, les tempêtes naissent dans les secteurs où les conditions chaudes et froides existent côte à côte, " a dit Johnson. Ce contraste de température entre l'inlandsis du Groenland et d'autres secteurs froids a continués à se déplacer vers l'est avant de remonter au nord. Ceci a creusé des rigoles et de grandes quantités d'humidité au-dessus des secteurs européens et sibériens, en causant l'énorme croissance des inlandsis.
Aujourd'hui, la formation de banquise dans l'océan arctique dépend de la présence d'eau moins salé--et donc moins dense--près de la surface. Ce gradient de densité résulte des entrées d'eau douce des fleuves coulant du Canada et de Sibérie, dans l'océan arctique. L'écoulement salé du mélange méditerranéen et du Golfe de jet tend à empêcher la formation de banquises. La montée de salinité à la sortie méditerranéenne, comme mesurée par les océanographes européens au cours des 40 dernières années, tend à augmenter la salinité de l'océan arctique, à réduire le gradient de densité, et à fondre la banquise présente--un processus sans aucun doute aidé par le réchauffement global, dit Johnson.
La banquise a aminci d'environ 40 pour cent ces 30 dernières années et aura peut être presque entièrement disparue dans quelques décennies, a dit Johnson. Pendant qu'elle fond, la banquise fournit l'eau douce à l'océan arctique, mais cet eau douce sera perdu une fois que la banquise aura disparue. Le résultat sera une augmentation soudaine de la salinité de l'océan arctique, avec des effets profonds à l'ouest du Groenland dans le compartiment de Baffin, qui est maintenant couvert de banquise, presque pendant huit mois de l'année.L'eau de l'océan arctique entre par l'extrémité nord du compartiment de Baffin par de petits canaux inter-île. Car cette eau devient plus salée et plus dense, effet observé en hiver, l'eau de surface dans le compartiment se refroidira et descendra. Ceci arrive déjà en hiver à l'eau plus salée à l'est du Groenland, Johnson dit. Mais l'eau de descente serait remplacée par l'eau salée de la large bouche du compartiment sud. Toute l'eau du compartiment de Baffin resterait alors dégelée en hiver, et le contraste entre l'eau plus chaude exempte de glace, la terre froide de l'île de Baffin et le Groenland provoquerait de l'instabilité vers la mer plus chaude du Labrador et dans la région de Baffin. Le résultat : Le Québec nordique et l'île de Baffin éprouveraient des chutes de neige extrêmement fortes. Ceci, a indiqué Johnson, est le processus impliqué qui a commencé la dernière période glaciaire, et qui peut lancer la croissance rapide de inlandsis en quelques décennies avec les mers relativement chaudes près du Labrador.
On pense que la cause de l'augmentation de la salinité méditerranéenne il y a 150.000 ans est une diminution de l'inclinaison de l'axe de la terre, a dit Johnson. Ceci a affaibli les moussons africaines en réduisant la différence de température entre le désert du Sahara et les secteurs sud de l'équateur. Les moussons plus faibles, comme il y a 150.000 ans, sont conduites par cette différence de température, l'aridité extrême causée en Afrique nordique et les régions méditerranéennes, ayant pour résultat une sortie méditerranéenne plus fortement salée à Gibraltar qu'aujourd'hui. Aujourd'hui, le climat du Sahara et méditerranéenne sont également arides, et beaucoup d'eau du Nil et d'autres fleuves principaux a été détournée pour l'irrigation. Ces pertes augmentent la teneur en sel de la méditerranée, un processus aidé par des pertes d'évaporation dues au réchauffement global.
" Si une augmentation de sel en méditerranée fait commencer la croissance de glace glaciaire durant ce siècle, certains des dommages provoqués par le réchauffement global pourrait être atténuée, " dit Johnson. D'abord, si l'eau salée additionnelle se refroidit et descend dans le compartiment de Baffin, elle portera avec elle l'anhydride carbonique dissous de l'air. Ceci devrait réduire l'addition annuelle nette de l'anhydride carbonique vers l'atmosphère, parce que alors que l'eau de descente est équilibrée par l'eau de surface ailleurs, l'eau de surface d'aujourd'hui est descendue il y a des centaines d'années, quand l'anhydride carbonique atmosphérique était moindre. En second lieu, il y a le souci répandu que l'inlandsis du Groenland peut fondre dans un avenir proche, mais le refroidissement dû à la nouvelle glaciation au Canada peut l'empêcher. Troisièmement, la nouvelle glaciation tirerait l'eau de la mer, ce qui contrecarrerait l'élévation préjudiciable du niveau de la mer qui se produit aujourd'hui.
" L'évidence le montre que la température n'est pas le seul facteur déterminant des périodes glaciaires, " a dit JR. " La théorie conventionnelle de Milankovitch n'explique pas les variations de précipitations--ce qui est, après tout, la source des inlandsis. " (la stratification de l'océan Atlantique Nord modifie le Gulf Stream et le climat de l'Europe).
D'après Robert Johnson la glaciation aurait commencé en Europe et parallèlement au Labrador par une douceur qui a amené beaucoup de neige (les glaciations commencent par des points froids qui grossissent) ! On sait que la dernière glaciation de l'hémisphère nord a été précédée d'un court réchauffement.
"L'événement climatique de 8200 BP est l'expression employée par les climatologues pour décrire la chute brutale des températures qui s'est produite environ 8 200 ans avant le présent (BP), ou environ 6 200 ans av. J.-C. Cette anomalie climatique s'est ensuite prolongée durant deux à quatre siècles. Ce refroidissement serait dû essentiellement à un apport majeur d'eau glacée dans l'Atlantique en raison de l'effondrement final de la calotte glaciaire des Laurentides qui recouvrait une grande partie de l'Amérique du Nord. Lors du réchauffement climatique du début de l'Holocène de gigantesques lacs issus de la fonte des glaces se sont formés dans ces régions. À la suite de l'effondrement de barrages naturels, deux de ces lacs, le lac Ojibway et le lac Agassiz, se seraient brutalement déversés dans l'océan Atlantique."
Notre célèbre réchauffement climatique modifie donc, plus ou moins directement, la direction, l'intensité et l'ordre vertical des courants marins. Ces changements augmentent la confrontation entre eau chaude et eau froide, ce qui engendre des perturbations qui produisent plus de neige tout en réduisant fortement la fonte de celle-ci grâce à la couverture nuageuse.
Climat passé et à venir sur Terre :
Les bactéries produisaient un puissant gaz à effet de serre, le méthane, dans le climat chaud (T° moy 50°) d'avant 2,32 milliards-a.
Il y a 2,32 milliards-a, la photosynthèse de l'algue bleue crée un poison pour l'époque, l'oxygène (théorie du géobiologiste Joseph Kirschvink). Sa combinaison avec l'atmosphère de méthane produit du dioxyde de carbone ayant un effet de serre vingt fois moins important que le méthane. Un million-a plus tard le méthane est remplacé par le dioxyde de carbone, mais celui-ci est massivement absorbé par la mer. Une insolation 20% inférieur à notre époque, plus la forte réduction de l'effet de serre, transforme la Terre en une "boule de glace" de 1500 m d'épaisseur.
Le dioxyde de carbone des volcans n'est plus absorbé par la mer, à cause de la glace, celui-ci s'accumule dans l'atmosphère et renforce l'effet de serre. La chaleur revient donc durablement sur Terre, vers 2,22 milliards-a. Mais pas trop puisque les bactéries méthanogenes n'ont pas résisté aux changements chimiques de la mer.
Bien plus tard, il y a 13 millions-a, la glace refait son apparition en antarctique.
Depuis 1,8 million-a, il y a eu 104 glaciations de plus en plus fortes. Les dernières glaciations ont duré 100000 ans pour 11000 ans plus chaud (interglaciaire). Nous sommes actuellement à la fin d'une période interglaciaire et le froid devrait revenir si la nature suit son cours, sauf si les activités humaines ont contrecarré ou annulé ce cycle naturel ?
Il faut pourtant savoir que durant une glaciation il y a des réchauffements brutaux de 6° durant un siècle, qu'il y a réchauffement climatique pour d'autres parties du monde et qu'il y a régulièrement de courtes glaciations en période interglaciaire ! La machinerie climatique est donc complexe.
L'astronome Serbe Milankovitch découvre en 1930 la corrélation entre les glaciations et les cycles orbitaux de la Terre, ce qui explique partiellement les changements de climat. Les minima solaires ont aussi une forte influence sur le déclenchement d'une glaciation (au 16éme siècle, une minipériode glaciaire correspond à une absence quasi totale de taches solaires).
Un autre aspect dont on parle peu, c'est l'albédo de la neige (réflexion lumineuse) et de l'augmentation de la couverture nuageuse. Au cours des 100 dernières années, le nombre de taches solaires est en augmentation rapide, et ce pour la première fois depuis un millénaire. Parallèlement le flux de rayons cosmiques a diminué de 10% à 40%, selon leur énergie. La diminution des rayons cosmiques, due à l’activité magnétique solaire, réduit la quantité de nuages bas et serait responsable d’un réchauffement global de 1,2 W/m², ce qui est comparable au réchauffement de 1,5 W/m² attribué à l’augmentation de CO2 depuis un siècle !
Est-ce que le bilan énergétique de la Terre ne tombera pas rapidement si l'albédo des pôles est démultiplié suite à la fonte de la calotte haute et sa transformation en neige à une latitude plus basse (conversion épaisseur / superficie) ?
D'autant plus qu'avec ce schéma, la démultiplication de l'albédo serait surtout due à la présence de neige à une latitude plus basse que la normale et donc à un taux de réflexion trois fois supérieur ! L'albédo nuageux descend bien plus bas encore vers le sud, ce qui n'augure rien de bon si l'influence du soleil sur les nuages est réelle !
Entre la modification des courants et l'albédo, il y a risque d'emballement durable. Un court réchauffement serait donc une condition et un déclencheur aux glaciations constatées dans le passé par Johnson.
Les informations du 20e siècle sont plus cohérentes pour moi, avant la taxe carbone :
Pour la science n°237
Science et vie 3/2006
Sciences et avenir 7/98
Mise à jour 2020 par Pacien. Entre fiction et réalité : le livre.